Grosse fatigue

J'ai pas écrit depuis longtemps mais le temps passe trop vite quand on a un enfant! Surtout que les beaux jours arrivent et que le temps est propices aux balades. 

Et j'avoue aussi que j'avais tendance à écrire plutôt quand il dort (donc, très peu la journée...). Mais, l'accumulation de fatigue fait que à 21h30 je suis dans un état proche de l'Ohio et que je ne tarde pas à me coucher une fois que j'ai enfin réussi à me sustenter! Ce qui m'a fait repenser aux premières nuits après le retour à la maternité et certaines réfléctions que je me suis faites aux alentours de 4h du matin quand l'enfant a décidé que c'était vachement bien de regarder le monde...

Avec la fatigue des nuits trop courtes, ou entrecoupées, vient l'épuisement psychologique et le manque de patience parfois face à ce petit être qui pleure, ou geint, ou juste parle et rigole alors que c'est vraiment pas l'heure! 

Le retour à la maison a été extrêmement difficile physiquement pour moi (une des raisons qui me font dire:"PLUS JAMAIS!"). La première nuit, j'ai eu droit à une envie de têtée de ......... 4h! Il a refusé de se rendormir de 3h à 7h du matin. J'en pleurait de fatigue, surtout que les douleurs de la césarienne étaient encore latentes et que j'avais vraiment besoin de repos. Et je regardais mon fils qui ne voulait pas s'endormir, qui avait les yeux grands ouverts ou, certaines fois, qui luttait contre le sommeil qui le gagnait. Et dans ces moments-là, j'ai compris. Compris que certaines mamans, psychologiquement fragiles, puissent craquer et finir par faire du mal à leur bébé, les jeter par la fenêtre, les secouer ou pire. Parce qu'il faut être super costaud et très bien soutenue pour résister à la pression, la peur, le stress. Heureusement pour lui, mon fils a sourit très tôt et il a juste eu le droit d'être traité de petit con... Mais, je crois qu'une fois qu'on est passée par ces moments-là, on a de la compassion pour celles qui n'y sont pas arrivées... Par contre, il ne faut pas hésiter à en parler, voire à se faire aider quand on sent qu'on ne va pas tenir le choc, que ça devient trop difficile. Et on s'en fout que les gens pensent qu'on est des mauvaises mères, il vaut mieux qu'on dise de nous "elle s'en sort pas avec ses petits" que de rester isoler et de risquer le pire...

Mais, là ça va mieux! Ce matin on a fait une petite séance d'éveil sensoriel et c'était assez sympa! Du coup, l'enfant dort et la maman va pouvoir se préparer correctement à manger!!

Allez, A TABLE et au-delà!